Publié le 17 Juillet 2012
Los chicos son como las flores
Les garçons sont comme les fleurs
Tu sais, j’ai peur de mourir.
Les années ont passé,
Mais tu es restée la même.
Combien de fois avons-nous changé,
De ville, de travail, de vie,
Sans comprendre cette petite vérité,
Sans rien comprendre.
Les garçons sont comme les fleurs,
Ils n’ont pas besoin de notre regard pour exister.
Les garçons sont comme les fleurs,
Ils peuvent se regarder eux-mêmes.
J’ai peur de le tuer.
Tu es restée entre les meubles
Comme une reine.
Tu as continué, Sainte Bourrique,
Et je te vois, toi,
La pomme industrielle,
Qui ne peut pas s’arrêter de briller.
Les garçons sont comme les fleurs,
Ils n’ont pas besoin de notre regard pour exister.
Les garçons sont comme les fleurs,
Ils peuvent se regarder eux-mêmes.
Tu sais, j’ai peur de vivre.
Allons, amoureuse,
Allons toucher les chevaux noirs,
Les grands chiens,
Jusqu’à ce que la nuit explose,
Jusqu’à la disparition
Des miracles.
Mathilda Negra
Madrid, mars 2011